Le confinement en ville

 

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Marion Fayolle est née en 1988 en Ardèche. Étudiante à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (ESAD) qu’elle fréquente entre 2006 et 2011, elle crée, avec Simon Roussin et Matthias Malingrëy rencontrés au sein de l’atelier d’illustration Cargo Collective, la revue Nyctalope qui mêle dessin contemporain, illustration, graphisme et bande-dessinée. Neuf numéros paraissent entre 2009 et 2017. Son projet d’étude est publié, en 2011, par le galiériste Michel Lagarde. Trois fois lauréate du concours Jeunes Talents du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, en 2008, 2010 et 2011, dans la sélection officielle, en 2014, pour La tendresse des pierres (Magnani, 2013), Marion Fayolle obtient le Prix Fauve spécial du jury, en 2018, pour Les amours suspendues (Magnani, 2017). D’autres titres, toujours chez Magnani : Le tableau (2012), Les coquins (2014), Les amours suspendues (2017) et Les petits, tout juste paru. « Je pars d’une image fixe, d’une métaphore graphique, et ensuite, je l’anime, je la justifie, et peu à peu mes histoires trouvent un sens. Mon procédé d’écriture est proche de celui du théâtre d’improvisation. » Parlera-t-ton d’inspiration surréaliste, d’absurde et de non-conformisme ? En tout cas, l’auteure-illustratrice parle aux adultes de sujets pour adultes comme personne. Nappe comme neige (Notari, 2012) a toutefois rejoint, en 2020, la Sélection d’ouvrages pour entrer dans une première culture littéraire à l’école maternelle du Ministère de l’Éducation nationale. Marion Fayolle travaille pour la presse (dont Télérama, Paris Mômes, Psychologies Magazine, M le magazine du Monde, XXI et le New York Times). Elle a illustré À la recherche de son âme de Guillaume Le Blanc (Galllimard jeunesse, 2011) et Un tournage pris dans l’engrenage de Michael Idov (Éditions du sous-sol, 2013), participé au projet artistique collectif The Parisianer et a créé, en 2014, des motifs pour la marque de prêt-à-porter Cotélac. Pour voir et savoir plus, c’est ici.

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Grand merci à Marion Fayolle qui nous confie cette image.

 

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