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Se souvenir de Georges Perec

    Interrogé par Jacques Bens, producteur à France Culture, qui, pour l’épisode du samedi 14 novembre 1981 de l’émission Mi fugue mi raisin, lui avait demandé d’établir sa liste des cinquante choses qu’il ne faut tout de même pas oublier de faire avant de mourir, Georges Perec avait répondu en vingt-neuvième place : écrire pour de tout petits enfants. « Je veux dire des enfants qui ne savent pas lire. Entre six mois et cinq ou six ans. Des enfants à qui les parents lisent des histoires le soir. Des histoires pour les enfants, pas pour les parents. Ce doit être très difficile. »  En vingt-huitième place, il avait répondu : faire de la peinture. En trentième place : écrire un roman de science-fiction.  Curiosité : l’écrivain (qui décédera quatre mois plus tard) n’évoquera à l’antenne que trente-sept choses au lieu des cinquante annoncées par Jacques Bens.  Le tapuscrit sur lequel Georges Perec s’est appuyé lors de sa prestation radiophonique a été déposé à la bibliothèque de l’Arsenal.

    Voir aussi le numéro 1 de la collection « Perec 53 » (l’Œil ébloui, 2024), « Dire son Perec en 53 livres de 53 pages par 53 artistes ».

    On peut réécouter l’émission ici.

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Je me souviens d’Yvan Pommaux, après et d’après Georges Perec (Le Sorbier, 1997)

 

 

 

Code Soleil, le livre des instituteurs 1923 ; extraits de la première partie. Le chapitre introductif écrite par André Ferré parle de morale professionnelle. Il sera maintenu, au fil des ans, sans actualisation notoire. Il disparait de l’ouvrage en