Retour sur la médiation

Compte-rendu du colloque

Elargir le cercle des lecteurs :

la médiation en littérature pour la jeunesse

organisé par le Centre de recherche et d’information

sur la littérature pour la jeunesse (CRILJ)

les vendredi 3 et samedi 4 février 2017, à Paris,

dans les locaux de la Médiathèque Marguerite Duras

.

   Françoise Lagarde, présidente du CRILJ, l’a affirmé en ouvrant le colloque devant une centaine de participants (enseignants, bibliothécaires, bénévoles) : la médiation est plus que jamais au cœur des préoccupations des acteurs de la littérature pour la jeunesse, et elle nécessite de renforcer les liens entre les professionnels, les familles, les citoyens, à travers des actions partenariales diversifiées.

    Francis Marcoin a enchaîné en soulevant quelques paradoxes liés à cette notion de médiation : de l’exigence idéale d’une médiation parfaite qui supposerait une absolue neutralité du médiateur à la fonction d’accommodation voire de pacification réparatrice du lien social détérioré… Instrument de conquête de publics toujours plus éloignés, la médiation se serait substituée à l’enseignement tout en prolongeant une forme de domination culturelle critiquée par la sociologie. Le médiateur (rôle assumé d’ailleurs majoritairement par des femmes), tout entier dévolu à sa mission, aurait quelques difficultés à remettre en question sa pratique, et ce colloque répond à la nécessité de cette remise en question, face à la dé-légitimation croissante de l’écrit. La croyance en l’universalité de la lecture doit en effet être interrogée puisque l’on souhaite « élargir » le cercle des lecteurs, c’est à dire aller chercher des publics non-lecteurs. De même doit être dénoncée la confusion entre « savoir lire » et « être lecteur ».

   Vincent Chabault, sociologue, a enquêté sur le métier de libraire, ce maillon de la chaîne du livre assez peu observé, à l’identité professionnelle pourtant forte. Les librairies spécialisées jeunesse, au sein d’un réseau de librairies indépendantes constitué et structuré autour de la légitimation du rôle culturel, ont vu le jour dans les années 1970. Tout en étant le premier circuit de diffusion du livre jeunesse sur le marché, leur économie est fragile et les 42 librairies labellisées et affiliées à l’ALSJ (Association des librairies spécialisées jeunesse, ou « Librairies Sorcières »), ont à cœur de défendre leurs missions culturelles à travers un engagement militant (lutte contre les stéréotypes de genre, par exemple) et un service personnalisé prenant en compte la singularité du « client lecteur ». Leur indépendance est fragilisée par le poids de la commande publique et la concurrence du commerce en ligne, dont découle une difficulté à maintenir des fonds diversifiés, notamment ceux des petits éditeurs, pourtant les plus créatifs. Malgré les pressions économiques fortes, ces libraires affirment des valeurs collectives fortes, visibles dans les articles de Citrouille, revue de l’association.

    Avec l’écrivaine Rolande Causse, fondatrice de l’association La Scribure, la question de la médiation s’est incarnée de façon sensible et convaincue, à travers quelques récits de rencontre avec de jeunes lecteurs, curieux de la « mécanique » de l’écriture et de l’imagination. A cette question récurrente de l’inspiration, Rolande Causse répond : observer, écouter, chercher, et plonger dans le texte. Lecture et écriture seraient comme le mouvement de flux et reflux de la mer, développant l’imaginaire, élargissant les frontières de l’être et du monde. Jouer avec les mots mène à la poésie, à la littérature, c’est le credo de cette passeuse passionnée du bonheur de lire.

   L’observation par les chercheurs des pratiques de lecture collective en bibliothèque a pointé les différences des dispositifs proposés à un public familial, dont les motivations sont elles-mêmes diversifiées. Véronique Soulé s’est ainsi intéressée à la réception des parents dans les deux modèles proposés par deux bibliothèques du réseau de la Ville de Paris : lectures collectives à distance d’un groupe d’enfants dont les parents sont co-spectateurs d’un côté, lectures individuelles partagées en groupe où les parents sont associés, favorisant le lien parents-enfants de l’autre côté. Les motivations des parents pour fréquenter ces séances se répartissent entre la préoccupation de la réussite scolaire (plus présente chez les parents moins lecteurs) et la recherche de socialisation d’un côté ; de l’autre la recherche d’un moment convivial et épanouissant pour l’enfant, avec des professionnels « experts », en complément d’une pratique familiale déjà riche. La finalité éducative revendiquée par les parents, mais non par les bibliothécaires qui mettent en avant l’unique « plaisir » que procure la lecture, aboutit de fait à une situation de co-éducation.

   Cette observation a été suivie de l’exposé d’un travail de recherche mené au sein du laboratoire ESCOL de l’Université Paris 8. Ce travail portait sur les usages comparés des familles(d’enfants de 4 à 8 ans)et des bibliothécaires dans leur rapport au livre, dans trois communes de Paris Est Ensemble. Les résultats de ces recherches, présentés par Florence Eloy et Stéphane Bonnery, révèlent, pour eux, un décalage que tentent de compenser les bibliothécaires par une prise en compte des goûts supposés des parents pour une littérature « populaire », dans laquelle ils se reconnaîtraient, plus accessible (« explicite », selon le terme utilisé par les chercheurs). Mais cette prise en compte ne suffirait pas pour favoriser l’accès à la lecture des enfants et de leurs familles non familiarisées avec la littérature. Dans les actions de médiation, le choix de laisser la liberté de l’interprétation des albums lus plutôt que d’expliquer, contrairement aux parents qui guident leur enfant dans la lecture, maintiendrait les inégalités, les bibliothécaires ne prenant pas suffisamment en compte les difficultés des enfants et de leurs parents éloignés des pratiques de lecture. Ce reproche issu des conclusions de l’enquête, repose sur l’idée que les bibliothécaires se défendent d’être sur le champ des apprentissages et revendiquent, encore une fois, la seule vertu du « plaisir » procuré par le « bain de lecture » dès le plus jeune âge. Les critères de qualité retenus par les bibliothécaires dans leurs achats et leur utilisation de certains livres (a contrario dits « implicites »), sont rarement explicités aux parents et reposent sur des logiques de coup de cœur plus que sur des appréciations d’ordre qualitatif. Si ces conclusions ont été quelque peu nuancées par les propos tenus lors des interventions suivantes, notamment en ce qui concerne les notions « d’implicite » et « d’explicite », elles suscitent cependant un questionnement sur les pratiques en bibliothèque qu’il est nécessaire de relayer dans les espaces de rencontre et de formation.

   La médiation a été également abordée dans le domaine de la littérature de jeunesse patrimoniale, grâce aux outils numériques qui peuvent y donner accès et la faire connaître d’une part, mais aussi lui redonner une place dans la création contemporaine. C’est ce qu’ont montré Hélène Valotteau et Virginie Meyer à travers l’exemple de la Bibliothèque numérique des enfants et des fonds de l’Heure joyeuse que la Médiathèque Françoise Sagan utilise régulièrement dans sa programmation culturelle, de façon extrêmement ludique et créative.

   En témoigne l’initiative Ce fameux livre : 40 illustrateurs revisitent leur livre d’enfance, mais aussi les différents ateliers proposés dans « Les Heures de la découverte », qui permettent de visiter le fonds patrimonial tout en découvrant la lecture numérique. Médiation in situ ou à distance, que l’application gratuite Gallicadabra récemment ouverte par la BnF met à la portée de chacun.

   Il fut alors question de « littératie familiale », pour laquelle Pierre Le Guirinec, professeur des écoles en classes maternelles et maître formateur en Bretagne, s’est engagé dans une « contrainte joyeuse » qu’il propose aux enfants et à leurs familles, en les invitant à partager la lecture d’albums, favorisant ainsi le développement d’un lien affectif avec le livre. Avec ce contrat-lecture (1), chaque enfant, dès 2 ans ½, se voit confier la présentation du livre lu à la maison, devant la classe, et s’en fait le médiateur privilégié. Le court film projeté a témoigné de la réussite de cette aventure, dont l’objectif est de concilier lecture prescrite et lecture choisie, en incluant les parents dans le processus de transmission.

   L’enthousiasme suscité par cette expérience a été un peu refroidi par l’état des lieux de l’enseignement de la littérature de jeunesse dans les écoles de professorat, dressé par Christine Mongenot, enseignante-chercheuse à l’université de Cergy-Pontoise. La place de la littérature de jeunesse s’est en effet réduite comme peau de chagrin et son utilisation aujourd’hui est essentiellement celle de vecteur d’apprentissage du français et de la lecture.

   On constate une fragilité et un manque de confiance des jeunes enseignants dans leurs compétences de lecteurs de littérature, qui aboutit à une instrumentalisation de la littérature jeunesse dans les activités didactiques. Or peut-on être médiateur de littérature si on n’est pas soi-même lecteur? C’est la notion même de médiation qui là encore est questionnée au regard de celle de transmission, comme outil de réparation des difficultés. Des initiatives comme celle du contrat-lecture de Pierre Le Guirinec permettent aux enfants d’appréhender la langue des livres et d’entrer en littérature. Il serait nécessaire pour en favoriser le développement, de renforcer les partenariats écoles / bibliothèques et d’instaurer des lieux de formation interprofessionnels, travaillant les représentations réciproques.

   Isabelle Valdher, professeure documentaliste en collège, propose quant à elle de favoriser une lecture « libre » (terme qu’elle préfère à celui de lecture « plaisir »), en suscitant des parcours de lecteurs qui rendent les élèves acteurs, s’appropriant leurs découvertes et s’en faisant eux-mêmes les passeurs. Ils participent notamment aux achats via des suggestions, sont encouragés à faire part de leurs avis en argumentant, ce qui développe leur esprit critique.

   Le samedi, second jour du colloque, il fut encore question des adolescents, et de la médiation par les pairs, avec le portrait des booktubers dressé par Sonia de Leusse-Le Guillou, directrice de Lecture Jeunesse. Cette pratique récente et en plein essor, à la faveur de l’usage des réseaux sociaux devenu la première pratique des jeunes sur leurs smartphones, révèle un phénomène qui bouleverse les modes de production et de labellisation culturelles. Ce modèle de médiation doit-il inspirer les professionnels du livre ? Il mérite en tous cas d’être regardé pour ce qu’il donne à voir des usages et pratiques de jeunes lecteurs consommateurs de la production éditoriale « Young Adult ».

   « Les intentions de ceux qui prescrivent la lecture semblent s’éloigner des attentes et expériences de lecteurs », cette citation de Pierre Périer (2) évoquée par Morgane Vasta au cours de son intervention sur la lecture des mangas, semble rejoindre la question de la divergence entre les choix des médiateurs et ceux des adolescents lecteurs. Souvent considéré par les enseignants soit comme un « produit d’appel » soit comme une sous-littérature, le manga présente en réalité l’intérêt d’offrir un miroir des problématiques de l’adolescence. Il peut être support d’identification et de réparation et s’accompagne d’une déclinaison sur plusieurs créneaux médiatiques, réunissant une communauté de lecteurs (3). Le Prix Mangawa proposé dans les collèges, lycées ou bibliothèques, permet une inversion apparente des rapports de transmission : des adolescents « experts » peuvent transmettre leurs connaissances aux adultes peu expérimentés et cette initiative peut valoriser des élèves de faible niveau scolaire.

    La table ronde du samedi matin s’est penchée sur les médiations en direction des bébés lecteurs, réunissant Martine Koechlin-Camber pour ACCES, Juliette Campagne pour Lis avec moi (co-fondatrice de l’Agence Quand les livres relient) et Corinne Do Nascimento pour Lire A Voix Haute Normandie. Toutes trois ont pour credo la pratique des lectures individuelles aux tout-petits, incluant et impliquant les parents ou adultes accompagnant les enfants. C’est par cette familiarisation avec la lecture, privilégiant le contact proche avec le bébé qui lit et interprète les signes du visage et la voix du lecteur (4), que l’accès au langage est facilité, et que se produit l’entrée dans la langue du récit, l’entrée en littérature. Il est important pour cela, dans les dispositifs de lectures partagées, de laisser l’enfant acteur de sa lecture, et d’introduire les parents dans le cercle des lecteurs, afin de favoriser leur propre capacité à lire. Comment s’adresser aux parents non lecteurs et éviter le « conflit de loyauté » mis en évidence par ATD-Quart Monde ? Juliette Campagne a souligné la nécessité d’être attentif aux peurs et aux réticences des parents, de les conforter dans leur rôle de transmission, en utilisant par exemple les comptines, ce patrimoine populaire largement partagé. Il y a une vraie sensibilité des bébés à la beauté, qui doit conduire à privilégier des livres de qualité, supportant de multiples lectures, proposant une interaction entre le texte et l’image, abordant les questions existentielles et les émotions (Qui sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous), proposant de jouer avec la langue. Choisir des livres qui nous transportent, faire preuve de sincérité, gage de pertinence, reconnaître les cultures d’origine des familles venant d’ailleurs, valoriser leurs richesses linguistiques et l’intérêt du bilinguisme. Telles sont les intentions de ces actrices de la médiation littéraire dès le plus jeune âge. Corinne Do Nascimento a également souligné l’importance de la confiance absolue faite à l’enfant dans son cheminement, en lui laissant le temps de faire ses propres expériences littéraires, le temps de l’élaboration du sens, de la multiplicité du sens à travers les liens qu’il peut construire entre les livres. Ces actions doivent pour cela être inscrites dans la durée, et s’accompagner de formation, pour développer l’observation fine de ce qui se passe lors des séances de lecture et réfléchir aux pratiques, dans un cadre interprofessionnel. Les questions de la salle ont amené à pointer les inégalités territoriales et la fragilité des initiatives portées par les associations. Beaucoup a été fait, de beaux partenariats existent entre les associations et les institutions locales, mais devant les difficultés croissantes pour les maintenir, on peut s’interroger sur l’absence de la petite enfance dans les priorités publiquement affichées de la prévention de l’illettrisme. Il est donc primordial de mieux rendre visible les actions, de les faire connaître, avec pédagogie et force de conviction, auprès des décideurs, financeurs et élus, afin de défendre leur légitimité.

   Aux côtés des professionnels œuvrent nombre de bénévoles, au sein d’associations qui portent des actions de médiation du livre et de la lecture. Parmi elles, l’expérience de Lire et faire lire est remarquable dans son projet de réduire les inégalités sociales et culturelles et de développer les liens intergénérationnels. Laurent Piolatto, son délégué général, a rappelé le mot d’ordre de cette initiative portée par la Ligue de l’enseignement et l’UNAF : partir du public et de ses besoins. Les bénévoles, passeurs de lectures, œuvrent sur le territoire où ils vivent, ce qui favorise une proximité et une familiarisation avec les habitants. Sont également privilégiés les partenariats qui permettent d’accompagner les lecteurs bénévoles, notamment avec les bibliothèques, pour l’apport de livres et la formation, ainsi a été signée Charte pour un partenariat élaborée avec l’Association des bibliothécaires français (ABF).

   L’association Val de lire, à Beaugency, présentée par Audrey Gaillard, conçoit la médiation comme un espace de vie sociale et bénéficie d’ailleurs de l’agrément de la CAF du Loiret en tant que « centre social hors les murs ». Sa « Roulebarak » va à la rencontre des habitants des quartiers pour proposer des lectures, animées par des bénévoles, là encore favorisant le développement de liens sociaux en s’appuyant sur le droit à la culture défendue par l’éducation populaire. Ni obligation ni notion d’utilité, seulement une régularité qui permet à chacun de se construire une « demeure intérieure » (5), en suscitant les initiatives des publics.

   Dernière contribution à ce colloque, en guise de conclusion, le grand témoin Jean-Marie Privat a intitulé son intervention « Manière de finir ou de ne pas finir : lignes de fond, lignes de faille, lignes de fuite » et a proposé de reformuler l’intitulé du colloque ainsi : « Diversifier le cercle des lecteurs ». Il a partagé ses observations et analyses en insistant sur la pluralité de sens du terme médiation(s) et en a notamment défini trois modèles dominants : transmissif (information/communication), incitatif (animation/socialisation) et appropriatif (coopération/acculturation), ce dernier étant le plus profond et le plus durable. Il serait intéressant selon lui de réfléchir de façon inter-catégorielle à ces différents modèles. La bonne volonté du médiateur « auto-désigné » peut échouer et il peut ainsi parfois être le principal obstacle à la médiation, générant une inquiétude culturelle par un processus de disqualification.

    Dans une approche anthropologique, Jean-Marie Privat a souligné le paradoxe de l’écrit suscitant de la résistance, résistant lui-même par son ordre propre (la raison graphique). Très souvent l’oral a pour objet de rendre l’écrit désirable, par la présence de la voix, du corps, du regard. Comment alors articuler socialité et textualité? Ce paradoxe s’incarne pour lui dans la mise en scène des images offertes par les booktubers, aux antipodes de ce qu’est l’écrit: les livres sont toujours fermés, les images sont saturées de mouvements alors que l’écrit c’est la solitude, le silence, le linéaire. Cet antagonisme est très révélateur selon lui de l’angoisse adolescente de la mort. La notion de plaisir, psychologisante, envahit, à tort, les représentations liées à la lecture et il serait préférable de parler d’investissement, ou de gratifications, à travers les multiples usages différenciés de la lecture (documentaire, distractive, identitaire, culturelle ou artistique, générationnelle, existentielle). Le travail du médiateur devrait porter tout à la fois sur un décentrement et un ethnocentrisme, répondant à la nécessité de se connaître soi-même pour connaître les autres. L’échange symbolique tel que défini par Marcel Mauss dans son Essai sur le don, pourrait aider à envisager la médiation comme une  transaction: parler/écouter /répondre (ou ne pas) et inciter à regarder de près ce qui se joue quand la réception est passive. « Celui qui neconnaît pas la mort ne peut pas raconter » dit Walter Benjamin dans Le raconteur. La légitimité du conteur est en effet essentielle, mais doit autoriser les interactions culturelles et la polyphonie, sur le modèle du  braconnage » analysé par Michel de Certeau.

   Enfin Jean-Marie Privat a évoqué le concept de co-médiation : entre experts, entre pairs, et entre experts et pairs. Il a de même insisté sur la nécessaire articulation entre deux systèmes culturels et professionnels : la petite enfance et le monde du livre, rejoignant en cela les propos tenus au fil des échanges.

   C’est donc sur la nécessité de penser et d’agir ensemble que s’est conclu ce passionnant colloque, ouvrant des perspectives dont les participants sauront s’emparer, n’en doutons pas.

par Hélène Rio

 

(1) Lire à ce sujet le passionnant article de Pierre Le Guirinec publié en 2013 dans La Revue des sciences de l’éducation (Université de Montréal) ; en ligne ici.

(2) « La lecture à l’épreuve de l’adolescence : le rôle des CDI des collèges ». In Revue française de pédagogie, numéro 157, 2007 ; en ligne ici.

(3) Voir l’ouvrage de Christine Détrez et Olivier Vanhee, Les Mangados : lire des mangas à l’adolescence, publié aux éditions de la Bpi en 2012 (Collection Études et recherche)

(4) « Le livre dans le développement du tout-petit », par Evelio Cabrejo-Parra ; en ligne ici.

(5) « Les mots habitables (et ceux qui ne le sont pas) », par Michèle Petit, 2016 ; en ligne ici.

Hélène Rio, bibliothécaire, est responsable pédagogique du Diplôme d’université littérature de jeunesse en bibliothèque-médiathèque (formations continues pour les bibliothèques territoriales et universitaires dans les domaines suivants : littérature de jeunesse, publics, collections, traitement des documents, patrimoine) au Centre régional de formation aux carrières des bibliothèques Médiaquitaine de l’Université de Bordeaux. L’article ici publié est une commande de Robin Chauchot pour publication dans la rubrique en ligne « Tour d’horizon » du Bulletin des bibliothèques de France (BBF).

 (helene.rio@u-bordeaux.fr)